lundi 30 décembre 2019

La cité religieuse en colère.

Karantaba,la cité religieuse étale ces maux à l'occasion de la 12 ème édition de la Ziarra annuelle de Fodé Her Dramé,fondateur du village et par ailleurs précurseur de l'islam en Casamance.





Karantaba ,une localité au sud de la région de sédhiou est l'un des foyers religieux les plus importants. La localité draine du monde à l'occasion du Gamou annuel.Au cours de cette manifestation religieuse, les populations en profitent pour s'adresser aux autorités.Le chapelet de de doléances est lourd.
Cette localité qui porte le même nom que son chef lieu communal, est enclavée,séparée de la capitale régionale par le fleuve. Ell est accessible par une bretelle qui est en état de délabrement avancé.
Le porte-parole de la famille Dramé en la personne de Lamine Dramé a dressé le chapelet de doléances.Dans ces propos ,il relève que les questions liées à la santé sont mal traitées(absence de plateau technique élevé), il poursuit que les malades sont évacués à l'aide de motos-jakarta.Hélas, certains arrivent a destination fatigués ou finissent par rendre l'âme.Ces  difficultés sont prégnantes,surtout en période hivernale.
Au-dela, d'appeler à l'assistance, Il donne aussi son avis sur les tueries qui se multiplient dans le monde.
D'où, il interpelle particulièrement les autorités sénégalaises, de mettre fin aux pratiques criminelles qui font froids.
De leur côte ,il condamne avec leur dernière énergie ces exactions.Pour conclure,il est revenu sur la cherté de la vie tout en demandant l'élargissement du réseau électrique sur toute l'étendue de la Casamance naturelle. Il argue que l'accès à l'électricité n'est plus un luxe plutot une necessité.

samedi 28 décembre 2019

Les vérités de Boubacar Biaye"mettons -nous au travail"

Le député non moins président du conseil départemental de Sédhiou s'adressait à ses militants dans une rencontre de mobilisation des troupes, a tenu ces propos en guise de sonner la fin de la recréation.

Revenant d'un périple qui l'a conduit aux endroits différents,honorable Biaye a fait un saut à Diannah Malary au nord de la capitale régionale pour s'entretenir avec la base dans le souci de les requinquer en ces termes.

Selon le député ,l’actualité est dominée par la tenue ou pas des élections locales,les responsables s'agitent autour des probabilités pendant que les urgences sont sur place et que le peuple à besoins d'être informé poursuit-i-l.
Sur ce,il ajoute ,l'organisation des élections est l'exclusivité des organes étatiques ,ce qui incombe aux responsables ,c'est d'animer la base pour éviter les digressions.
Il a aussi poursuivi son intervention sur d'autres aspects tels que:la campagne arachidière qui est la préoccupation du monde rural,il nous informe qu'au cours de son face à face avec les militants des informations lui ont été rapportées,il se doit le devoir de les remonter aux autorités supérieures pour renforcer la vigilance.
Il s'assure que leur formation demeure la plus présente dans la région à travers les investissements faits au cours de ce mandat qui défient le magistère cumulé de leurs prédécesseurs pour conclure.

A rappeler qu'il a été dans plusieurs lieux notamment au chevet d'un marabout malade alité et interné à l’hôpital régional de kolda.

vendredi 27 décembre 2019

Le barrage de Diopcounda dans la commune de oudoucar est une richesse en ruine

 Ce barrage est construit vers les années 1998 par le célèbre marabout Cheikh Aliou Souané pour desservir la région de sédhiou.

Cette infrastructure demeure la seule voie de contournement de la région vers le département de Goudomp,le marabout non moins richissime homme d'affaires avait posé un pan pour le développement de Sédhiou. Au-delà de désenclaver le terroir,le barrage anti-sel allait permettre d'irriguer plusieurs hectares de surface,profitables à la riziculture.
 Le pont qui relie plusieurs villages et permet aux femmes de pratiquer la riziculture est une aubaine pour le Pakao. Depuis lors,l'ouvrage n'a jamais bénéficié d'aucune réhabilitation.Il y a  quelques années,la région avait enregistré une forte quantité de pluie qui a fait céder la digue et envoyer l'excédent d'eau dans les vallées,du coup les plants de riz ont pourri, occasionnant le désarroi de braves mamans.
Les commune riveraines ont porté la situation aux autorités par voie de presse,même si des efforts ont été faits mais l'ouvrage reste à l'état.

Les premières heures de l'alternance de l'alternance,Benoit Sambou ,alors Ministre de l'Agriculture en visite à Sédhiou ,avait constaté les dégâts et avaient promis la recherche de solutions urgentes.Face à cette situation qui perturbe la vie des population, la  promesse n'a jamais été réalisée.
Nous avons pu joindre un élu qui a en partage ce barrage avec d'autres collectivités territoriales"Il n'y a aucune possibilité pour nous d'atteindre le département Goudomp,si ce barrage n'est pas réhabilité,nous sommes obligés de faire 100 km pour une distance que nous pouvons réaliser en 10 mn", se désole-t-il.

Ces doléances ,les populations l'ont exposées aux différentes visites du Président de la République,sur les pancartes ou les audiences accordées aux  couches sociales.



mercredi 25 décembre 2019

Cousson Traoré Sall aux journalistes sortants"la déontologie votre arme contre la corruption"











Saidou Dia est le parrain de la 47 ème promotion du C.E.S.T.I, ce jeudi 19 décembre 2019 ,31  étudiants  dont 12 pour la Télé ,09 en Radio et 10 pour la presse écrite ont reçu leur parchemin à l’UCAD 2 devant une assemblée composée de plusieurs personnes venants des différentes administrations de l’université .En plus les parents des récipiendaires étaient présents.

La cérémonie a démarré aux environs de 10 heures par une projection de film  qui a retracé le parcours de la  47 eme promotion, en  mettant l’accent sur les choix pris par les uns et les autres.
A la suite, la partie solennelle a commencé, ponctuée par des discours comme celui d’un des récipiendaires en l’occurrence M. Togpoudoussi. Ce dernier n’a pas tari d’éloges sur les principes de cette école de journalisme de référence mais aussi, il a lancé une invite à l’endroit de ses camarades de faire de la déontologie leur arme. Les allocutions ont été articulées sur les étudiants mais aussi sur la vie et le parcours du parrain. C’est ainsi que son représentant  a pris la parole, Mamadou Chérif Dia, frère du défunt, reviendra sur le choix porté sur leur frère qui honore la famille sur plusieurs titres, tout en  rappelant les vertus de cette personne aux qualités morales et professionnelles exceptionnelles. Après une projection a suivi sur la vie et l’œuvre de l’homme ; au cours du visionnage, nous avons  aperçu des témoignages de personnes et membres de la famille. A noter l’interview de Mme Eugénie Aw qui a attribué au  parrain  des qualités extraordinaires d’entreprenariat. Dans le sillage  des interventions nous notons aussi le témoignage de Dominique Mendy ancien directeur des études du CESTI ;il rappelle que M. Saidou fait partie de ceux qui ont révolutionné le système d’enseignement dans ce temple du savoir. Il a été  aussi noté que le choix porté sur le parrain n’est pas fortuit car au-delà de son engagement, il est aussi un intellectuel  hors pair qui a su allier travail et sens des relations humaines, a ajouté Ousmane Sy ami  du parrain.
Tour à tour , les officiels se sont succédés au micro ,tous y vont selon leur  compréhension du métier du journalisme tout en invitant ces futurs journalistes au respect de la dignité. Prenant la parole, la directrice Mme Sall ,née Cousson Traoré est revenue sur les prouesses faites par l’école sous son magistère à savoir :les étudiants primés pour les concours de journalisme ,les efforts faits par l’administration de l’école pour la bonne tenue des enseignements .Elle a aussi relevé les tentations qui peuvent anéantir l’image du journaliste d’où elle les invite de faire de la déontologie leur compagnon et de ne jamais se faire emporter au point de vendre leur dignité sur le marché de la corruption, pour conclure.
Après cette partie protocolaire et solennelle ,place aux festivités,l'assistance invitée à un cocktail dans les locaux de l'école.Sur place,nous constations un environnement commode pour s'égayer.Le matériel de sonorisation mis en place distille de belles tubs qui ne vont pas laisser ces journalistes et étudiants indifférents.Certains ont été emportés par  la musique endiablée de Waly Seck pour esquisser des pas de danse à l'image de l'aigle en plein vol.

Rassemblement des Artistes musiciens de Sédhiou(RAMS),pousuivi pour escroquerie , faux et usage de faux.

Une rondelle somme de 16 millions de francs CFA,a été escroquée par des artistes et musiciens de sédhiou sous le couvert d'une association fictive,un des membres arrêté ,le reste de la bande en cavale ,recherché par les pandores  de Sédhiou RAMS.


La brigade de gendarmerie de Sédhiou vient de réaliser un grand coup à en croire aux personnes proches de l'enquête,une bande de malfaiteurs vient d'être mise hors d'état de nuire.

En effet,tout est parti d'une association culturelle qui se veut d'autonomiser les artistes de la région,en inscrivant des activités de développement dans leur agenda.Pour ce faire,ces artistes ont bénéficié d'une reconnaissance administrative leur permettant d'agir au nom du groupe.

 Cette possibilité qu'ils détenaient ( Alioune Badara Badji,Kélountang Danfa,Amadou bouyé Diaite et cheikh Oumar Dramé), en ont profité pour falsifier les documents et user du faux pour atteindre leurs objectifs.Selon une source proche de l'enquête,nous révèle que parmi les victimes nous comptons :le conseil départemental de sédhiou,une direction du ministère de la culture,en plus des projets montés au nom de l'association et sont  détournés à leurs fins.
 Les autres membres de l'association ignorant tout ce qui se passe ,n'avaient que pour constater sous le regard impuissant.Le train de vie de ces artistes devenus agents de développement a vite grimpé.
Nous avons pu joindre Alioune Kéba Badiane du centre culturel régional qui confirme la signature de convention entre la dite association et les structures étatiques.
 Ces personnes suscitées ont tenu une rencontre à l'insu des autres membres pour renouveler le bureau à leur guise de l'avis  Faly Goudiaby victime.Nous illustrons ce passage par cet article de "Thiey Dakar"
Le Rassemblement des artistes et musiciens de Sédhiou a bénéficié de 7 millions en cfa du fonds des cultures urbaines pour la réalisation du projet intitulé « création d’un centre de formation aux métiers des arts urbaines.
Pour éviter que ce financement tombe dans ce travers, la conventions énumère de façon claire et précise la manière dont le projet doit être géré. Pas question de détournement d’objectifs, des pièces justificatives doivent accompagner toute dépense.
 Au-delà de ces fonds ,ces bandits financiers comme décrits dans l'enquête ont fait des victimes,ils mènent une belle vie pendant que leurs  amis broient le noir.
Sur instruction du juge en charge du dossier,ils sont invités à prouver la provenance des fonds, en plus, donner plus d'informations sur leur modus operandi, ont argué les enquêteurs.

 Ces derniers sont  décidés plus que jamais à faire la lumière,ont émis des avis de recherche pour qu'ils répondent à la justice, nous a confié une source proche.

mardi 24 décembre 2019

UCAS/BAND de Sédhiou entre chute libre et désacralisation.

Union,culturelle,association et sportive de Sédhiou(UCAS),portée depuis les premières heures de l'indépendance nationale par l’intelligentsia sédhiouoise.Cette formation a su intégrer plusieurs valeurs qui lui ont données une image reluisante dans l'échiquier international.

Des prouesses reconnues à travers des festivals ,des concerts dans l'étendue nationale sur l'invitation des ressortissants de la Casamance mais aussi les percussions composées avec des instruments traditionnels ,ont fini par forger le respect dans le monde artistique.

Au fil du temps ,cette formation musicale a connu des départs qui ont affecté son moral.En ne citant que quelques uns:Abdoulaye Dandan Diédhiou;Touty Diassy;Balla Sidibé entre autres.Ces défections ont joué sur la crédibilité de cet orchestre, jadis séculaire .La chute de l'UCAS/BA
ND de sédhiou est multiforme comme nous le dit un fin observateur.Selon ce passionné de la culture, l'uscas n'a pas vu venir la menace qui était liée aux ambitions des musiciens mais aussi aux exigences sociales.Certains voulaient à tout prix changer de situation ,mettre ses parents à l’abri des soucis.Plus loin,il nous confie aussi que la formation était sous le coup de concurrence menée par d'autres musiciens issus du même terroir qui ont ouvert leurs produits aux réalités par contre l'uscas est restée traditionnelles.

De son analyse,la musique intéressait que les personnes âgées mais les jeunes ne se retrouvaient plus.

Face à cette décadence,les musiciens ont migré en Gambie pour accompagner le nouveau pouvoir de jammeh.Un exil mitigé entre gloire et déchéance,l'ucas finira par être oubliée par les siens,la jeune génération ne se souvient guère d'elle.
Pire,ses ténors ont pour la plupart sonné le glas dans l'anonymat total avec des difficultés pour couvrir leurs frais médicaux.Si l'art ne nourrit pas son homme ,l'ucas de Sédhiou est l'incarnation totale de cette citation.

lundi 23 décembre 2019

ATTAQUE / REACTION : Le visage du conflit en Casamance.


                   ATTAQUE / REACTION : Le visage du conflit en Casamance.Casamance : Les combattants du Mouvement des Forces Démocratiques ... journaldupays.com
La crise indépendantiste qui sévit au sud du Sénégal depuis décembre 1982 ne cesse de grossir le lot de désespérés, de déplacés et d’handicapés entre autres…
Le soulèvement populaire de Mangoukouroko dans la commune de Ziguinichor est mené par des hommes et femmes qui se sentaient isolés dans la gestion du pays. Ils sont meurtris par les lois qu’ils subissaient et avaient décidé de s’exprimer autrement. Ces populations homogènes ou hétérogènes avaient marché pacifiquement jusqu’à la gouvernance de la capitale du sud pour y hisser un drapeau blanc. Acte de trop, jacqueries, tentatives de rébellions, autant de mots pour qualifier leur expression par le pouvoir qui était en place, geste sanctionné sévèrement par des arrestations tous azimuts, des tirs à balles réelles comme l’illustre la fameuse fusillade de Dialambanta -réf. Jean Marut- Quelques temps après nous assistions à un déploiement militaire sur toute l’étendue de la Casamance pour mater la rébellion qui vient de naitre, appelée MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de La Casamance). En fait, c’est ce que nous retenons de ce conflit armé, qui n’a fait que durer et perdurer, voire une lutte armée des plus longues  du monde. Selon professeur Assane SECK, « le conflit en Casamance a surpris l’Etat du Sénégal à plus d’un titre, il imaginait les protestations lui venir d’autres régions, telles Thies et Kaolack ». L’historien pense que la gestion de cette affaire n’a été que de l’amateurisme des deux côtés. Ni Diamacoune ne pouvait brandir un document qui justifiait le statut spécial de la Casamance, non plus l’Etat s’était penché sur les causes profondes de la révolte. Cette atmosphère de flou entretenue pendant longtemps, a déterminé les réactions des deux côtés, d’où la fameuse expression ATTAQUE/REACTION. Jean François Marut, dans son ouvrage le conflit de Casamance Ce que disent les armes, a voulu traduire l’option militaire pour la résolution du conflit par l’Etat du Sénégal  qui a montré ses failles. Par contre le MFDC aussi n’a jamais gagné la guerre. Bien que nous notons des dates tristes qui s’effaceront difficilement dans la conscience collective des casamançais et des sénégalais en général : l’attaque de Béla en 1991, Babonda 1997- Madina Mancagne 1997, Kandialang 1998, Boutoupa Camaracounda 1998, L’attaque de kabeumb ayant causé des morts et prise d’otage,2011 tueries et mutilations de personnes dans la forêt de Sicoume et récemment la mutinerie de Bofa en 2018,  a jeté une bouffée de sable dans la machine de la paix. Les réactions venant du gouvernement du Sénégal ont été sans commune mesure, des arrestations, des mandats d’arrêts décernés aux fugitifs ont rythmé la gestion de cette affaire communément appelée «  la tuerie de Bofa Bayotte ».
Que faut-il négocier avec le MDFC

mercredi 18 décembre 2019

La chute d’un Mohican de l’échiquier médiatique sénégalais.


Ce dimanche, 15 décembre 2019, une triste nouvelle vient de secouer le Groupe de presse de Walfadjri, Abdourahmane Camara vient de quitter ce bas monde au Maroc.



La presse sénégalaise en deuil, une grosse pointure du paysage médiatique vient de tirer sa révérence en l’occurrence Abdourahmane Camara directeur de publication de walf quotidien. Une nouvelle qui a bouleversé toute la communauté sénégalaise à en croire aux témoignages en direct de personnes sur les ondes de  walf fm. En l’espace d’une année, deux  grands hommes du Groupe Walfadjri sont partis à jamais : Sidy lamine Niasse et Abdourahmane Camara. Les témoignages recueillis auprès des collaborateurs, des collègues entre autres sont unanimes sur les qualités professionnelles et humaines de ce journaliste hors pair.
Ils ont été nombreux à appeler sur les ondes de walf fm, mais nous retenons quelques interventions.
Tidiane kassé un des membres fondateurs du groupe, ayant occupé plusieurs fonctions dans cette station a parlé d’une voix tremblotante « j’ai connu Abdourahmane Camara à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ; nous étions tous étudiants ; il ajoute, Camara fut un homme pieux et loyal ; malgré les propositions qui lui sont faites de quitter le groupe ».
Ces propos sont confirmés par Oustaze Assane Diouf et Abdoulaye Bopp qui assuraient le plateau, l’appel de Jean Maissa Diop,  ancien du groupe, l’émotion l’habitait qu’au point que sa première liaison fut interrompue, il appela à nouveau. Au-delà des qualités de l’homme, il rappela une anecdote sur leur compagnonnage « un soir, nous étions seuls à la rédaction ; après avoir enregistré plusieurs départs ; il nous est arrivé de monter seul le journal et le faire paraître ».En plus, Camara est un diplômé de grammaire ce qui le rendait très rigoureux avec la langue française a ajouté Jean Maissa Diop. Dans le sillage des témoignages, nous notons aussi l’intervention de  Cheikh Niasse Administrateur du Groupe qui rappelle que le décès de Camara vient de le rendre une fois de plus  orphelin après celui de son père.
Le Doyen Camara, appelé « Grand Camou »  par plusieurs agents de ce groupe, restera dans leur conscience collective  comme une icône de la corporation journalistique, comme un homme vertueux. Et  selon Mademba Ndiaye, un des promotionnaires du défunt affirme : « il était une figure absolue du professionnalisme ; y a-t-il eu dans le monde un journal mis sur le marché et être retiré en moins de deux heures ?après et être détruit parce que contenant de fausses  informations » il poursuit, nous l’avons fait à walf en 1989 sous l’impulsion de Camara, intégriste de la déontologie.
Le deuil de doyen Camou va marquer toujours la corporation des journalistes.





lundi 16 décembre 2019

Capital humain







L’indice de capital humain (ICH) a un an déjà ! Rappelons que cet indice mesure la contribution de la santé et de l’éducation à la productivité de la prochaine génération d’un pays et qu’il repose sur des études micro économétriques. Sa création s’inscrit dans le cadre plus large du Projet pour le capital humain, une initiative du Groupe de la Banque mondiale visant à la fois à faire avancer les recherches et les évaluations et promouvoir l’engagement des pays dans ce domaine. Comme les anniversaires sont propices aux bilans, nous vous proposons de revenir sur les réalisations déjà obtenues dans le cadre de l’ICH et de réfléchir à l’avenir.
L’ICH a d’abord fourni aux pays, tous niveaux de revenu et contextes confondus, un nouvel outil pour investir plus efficacement dans leur population. La valeur de l’indice de capital humain varie sur une échelle de 0 à 1 et reflète le niveau de productivité d’un pays par rapport à son potentiel. Les scores obtenus affichent de fortes disparités — de 0,29 pour le Tchad à 0,88 pour Singapour, en passant par 0,59 pour le Pérou (0.59) — mettant en évidence l’ampleur des marges de progrès dans l’ensemble des pays. En outre, parce qu’un indice national peut cacher des inégalités considérables au sein d’un pays, l’ICH a aussi été calculé pour fournir des scores ventilés par région géographique dans une dizaine de pays et par niveau socio-économique dans environ 50 pays appartenant principalement à la catégorie des économies à revenu faible ou intermédiaire (a). Ces données plus fines doivent permettre de mieux orienter les discussions sur l’action à mener et d’améliorer le ciblage des politiques.
De nombreux pays sont passés à l’action.
  • Au Sahel, par exemple, le projet pour l’autonomisation féminine et le dividende démographique (SWEDD) a recours à des interventions multisectorielles destinées à apporter des services de planification familiale et à lutter contre les violences envers les femmes. Grâce aux investissements consentis dans le cadre de ce projet, les filles bénéficient d’une palette d’interventions en appui à leur scolarisation — transport, hébergement, fournitures scolaires et allocations monétaires — dans le but de leur permettre de développer pleinement leur potentiel.
  • Le gouvernement indonésien a lancé une stratégie nationale de réduction des retards de croissance, qui repose sur une approche multisectorielle, expérimente de nouveaux modes d’action à l'échelon des ménages et produit des résultats (a).
  • L’Éthiopie s’emploie à étendre le déploiement intégré d'activités d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d'hygiène (a). Cette initiative, qui concerne cinq ministères, ne s’attaque pas seulement aux problèmes de santé causés par le manque d’accès à de l’eau salubre et à des installations sanitaires adéquates, mais il favorise aussi la scolarisation des filles en remédiant à l’absence de toilettes non mixtes et accessibles aux élèves en situation de handicap.
  • En Géorgie (a), le gouvernement introduit un nouveau programme destiné à accroître l'accès à l’éducation préscolaire, renforcer la qualité des enseignements et améliorer l’environnement d’apprentissage des élèves.
  • Les Îles Marshall ont récemment lancé une nouvelle initiative multisectorielle afin de favoriser la préparation à l’école primaire en renforçant le soutien apporté aux parents et en élargissant l'accès aux services préscolaires.
Et ce n’est là qu’un aperçu des projets ambitieux et complexes entrepris par les pays à travers le monde afin de développer et valoriser leur capital humain.
Plusieurs pays priorisent désormais le capital humain dans leurs plans nationaux de développement.
  • En Indonésie, le capital humain est devenu un aspect prioritaire du projet du président de la République pour son second mandat, un pilier fondamental du nouveau plan de développement à moyen terme pour la période 2020-2024 et un thème transversal du cadre budgétaire 2020.
  • Au Pérou, où le capital humain fait partie des objectifs du plan national pour la compétitivité, le gouvernement priorise les investissements dans une offre d'éducation de qualité et le développement de la petite enfance.
  • Au Kenya, une mission présidentielle s’est vu confier la tâche d’intégrer le capital humain dans le plan d’action national des « Big Four » axé sur quatre secteurs prioritaires : la sécurité alimentaire, le logement abordable, la santé et l’industrie manufacturière.
De plus en plus de pays ont recours à des stratégies qui couvrent l’ensemble des secteurs et des échelons de gouvernement. Une dizaine de pays ont organisé des séminaires nationaux afin de se pencher sur leurs résultats en matière de développement du capital humain.
  • L’Angola a réuni plusieurs de ses ministres en vue d’identifier les priorités d’action et de remédier aux goulets d'étranglement faisant obstacle à l’exécution.
  • L’Ukraine a créé un conseil de haut niveau sur le capital humain dans le but de coordonner les efforts.
  • Le Nigéria a fait approuver son nouveau plan pour le capital humain à la fois par les ministères clés et les gouverneurs des États, favorisant ainsi une adhésion qui s'étend du niveau fédéral à l'échelon local.
Le nombre de pays adhérant au Projet pour le capital humain a plus que doublé. Avant de lancer son nouvel indice, la Banque s'était rapprochée de 28 pays « pionniers ». Un an après, le Projet pour le capital humain s’est étendu à plus de 70 pays, en continuant de susciter un intérêt croissant dans l’ensemble des régions du monde et des économies, quel que soit leur niveau de revenu. En s’y associant, les pays affichent, tant en interne que sur le plan extérieur, leur conviction que le capital humain est un moteur de développement économique et leur détermination à en faire une priorité. Ils inscrivent ainsi leur engagement dans une volonté commune et éclairée de développement, de préservation et de valorisation du capital humain. Chaque pays a désigné un référent pour le projet, en général issu du ministère des finances, de l'économie ou de la planification, avec pour mission de coordonner une approche qui fédère l’ensemble de l’administration autour des défis du capital humain. 
Les pays échangent et apprennent les uns des autres. À l’occasion de ses Réunions de printemps 2019, le Groupe de la Banque mondiale a rassemblé les référents de 41 pays pour un forum de deux jours auquel ont également participé les représentations de 25 organisations partenaires et qui a permis d’aborder un large éventail de sujets à partir d’études de cas nationales. Plus généralement, le Projet pour le capital humain publie des newsletters afin de relier les référents, partager des travaux de recherche utiles et mettre en lumière les expériences recueillies dans les pays. Puis, lors des Assemblées annuelles 2019, la Banque a réuni 40 ministres des finances et autres champions mondiaux pour aborder la place du capital humain dans l’action menée en matière d’emploi et de transformation économique. Les référents de près de 20 pays se sont par ailleurs retrouvés de manière informelle pour échanger sur leurs expériences respectives.
En complément à l’ICH, et dans le but de galvaniser l’action nécessaire pour réaliser les objectifs mondiaux sur l’éducation, la Banque a récemment fixé une nouvelle cible à atteindre à l’horizon 2030 : réduire au moins de moitié la pauvreté des apprentissages dans le monde. La pauvreté des apprentissages correspond au pourcentage d’enfants ne sachant ni lire ni comprendre un texte simple à dix ans. Selon les estimations de la Banque et de l’Institut de statistique de l’UNESCO, elle touche plus de 50 % des enfants dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Si toutes les compétences fondamentales comptent, l’acquisition de la lecture en particulier est le sésame qui donne accès aux niveaux d’enseignement supérieurs et le socle pour la constitution du capital humain. Afin de soutenir les efforts des pays dans ce sens, la Banque a élaboré un train de mesures reposant sur des interventions qui ont fait la preuve de leur efficacité pour améliorer l'alphabétisation dans des contextes nationaux divers.
Le Projet pour le capital humain approfondit les travaux de recherche et multiplie les possibilités d'échange afin de faciliter encore davantage les apprentissages mutuels. Un certain nombre de pays à travers le monde affichent des progrès réguliers dans la réduction des retards de croissance, l’amélioration des acquis scolaires et le renforcement de l'équité en matière de développement humain. Fort de ce constat, le Projet pour le capital humain s’emploie actuellement à analyser les ressorts de ces succès accélérés, pour permettre à d’autres gouvernements de s’en inspirer. Ces travaux, ainsi que d’autres réussites nationales, serviront de fil directeur au prochain forum des référents, prévu mi-2020 et coorganisé par le gouvernement de Singapour, pays qui arrive en tête de l’ICH.
L’indice de capital humain sera actualisé au premier semestre 2020. Grâce à la disponibilité de nouvelles données, concernant en particulier les petits États insulaires, cette mise à jour comprendra neuf pays supplémentaires, ce qui portera à 165 le nombre de pays couverts par l’indice. Elle intégrera des valeurs ventilées par sexe quand les données-pays disponibles le permettent, et sa parution est prévue dans le sillage de la publication, en décembre 2019, des résultats de la dernière enquête PISA de l’OCDE portant sur environ 80 pays (a). Cette version actualisée ne devrait pas apporter des modifications importantes dans les notes de chaque pays, mais elle permettra d'améliorer considérablement la validité et la cohérence des données qui entrent dans le calcul de l’indice. 
Le Projet pour le capital humain fédère les forces du Groupe de la Banque mondiale et de ses partenaires de développement. Dans un contexte marqué par les changements récents à sa direction, la Banque reste résolument engagée en faveur de ce projet. Le Comité du développement, forum du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international établi au niveau ministériel pour faciliter la recherche de consensus intergouvernementaux, a salué les efforts déployés jusque-là dans le cadre du Projet pour le capital humain et appelé à la poursuite des réformes institutionnelles et de politique générale nécessaires. Le plan du Groupe de la Banque mondiale pour le capital humain en Afrique, qui se donne pour objectif d’augmenter de 13 % la productivité de la prochaine génération de travailleurs dès 2023, connaît des développements rapides sur le plan opérationnel. Plus récemment, la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord a également donné le coup d’un envoi d’un plan régional de développement du capital humain, tandis qu’une initiative similaire est en cours d’élaboration pour l’Asie du Sud. Les « Champions du capital humain » (a), coalition informelle de dirigeants du monde entier, contribuent à amplifier le soutien en faveur du projet. Sur le terrain, celui-ci continue de bénéficier de la collaboration apportée par divers partenaires, dont entre autres la Fondation Bill & Melinda Gates, la Fondation Dangote, l’UNICEF, le PNUD, la JICA, l’OMS et SUN.
Le capital humain sous-tend les trois thèmes structurants du train de mesures proposé pour IDA-19, à savoir la croissance, la population et la résilience. La 19e reconstitution des ressources de l’IDA, le fonds du Groupe de la Banque mondiale qui alloue des financements concessionnels aux pays les plus pauvres du monde, constitue une chance capitale de soutenir des investissements dans le capital humain essentiels là où les besoins sont les plus importants. 
L’ICH, un an après ! Nous vous invitons à consulter le premier rapport d’étape sur le Projet pour le capital humain. Si vous souhaitez nous faire part de votre expérience ou de vos suggestions, contactez-nous en écrivant à : humancapitalproject@worldbank.org. Votre avis nous intéresse.
Pour en savoir plus sur le Projet pour le capital humain, rendez-vous sur notre site web.

lundi 9 décembre 2019

Les étudiants de l'UCAD occupent la rue



Situation au campus




La protestation reprend de plus belle chez les pensionnaires de l'université Cheikh Anta Diop,ils ont  fait une démonstration musclée ce vendredi 02 décembre dernier,occasionnant une cessation des cours dans tout l'espace. Au motif des revendications se trouve en bonne place le paiement des bourses, nous confirme un délégué de l'amicale.

  Bien avant,nous avons constaté une forte présence policière au niveau de l'avenue Cheikh Anta Diop ,aux alentours du rond point mais aussi de la rue qui mène vers le quartier Fass, cet important dispositif déployé,témoigne la perception des autorité de la situation qui prévaut dans ce temple du savoir.Les étudiants fidèles à leur tradition d'exprimer leur colère par voie de force ,ont obstrué l'artère principale qui s'ouvre sur le quartier de Dakar ville où se concentrent les bâtiments administratifs par le biais des pneus brûlés ou autres moyens,les travailleurs revenant du weekend étaient obligés de faire un détour pour rallier leur service,la voie doit être libérée le plus rapidement possible ,nous dit un des observateurs présents sur place.

Une journée chargée ,rythmée par des jets de gaz lacrymogène qui ont enfumé l'environnement,obligeant les passants de se boucher le nez par un mouchoir ou à défaut par les doigts ,à cela s'ajoute le bourdonnement  de ces "bombes" qui sont de trop dans ce  milieu, créant une psychose chez les nouveaux arrivants comme nous le relate cette nouvelle bachelière venue d'une région lointaine du Sénégal.

Le communiqué du gouvernement à la suite de la protestation n'en dit pas plus,en substance,il met en relief que les bourses seront payées avant le 18 décembre sans en préciser la date exacte.Les responsables de l'amicale rencontrés après cette annonce ont évoqué un jeu de dilatoire auquel le pouvoir en place se livre,en poursuivant,ils retracent la précarité dans laquelle se trouvent les étudiants depuis l'ouverture,obligés d'être solidaires pour assurer les plats quotidiens conclut -il.

Nous avons essayé de joindre d'autres couches comme les organisations de la société civile pour avoir leur avis sur ce scénario infernal de retard de paiement ,certains ont pointé du doigt l'état de Sénégal qui ignore les priorités par contre d'autres plus modérés ont pensé que les étudiants doivent être patients.