mercredi 18 décembre 2019

La chute d’un Mohican de l’échiquier médiatique sénégalais.


Ce dimanche, 15 décembre 2019, une triste nouvelle vient de secouer le Groupe de presse de Walfadjri, Abdourahmane Camara vient de quitter ce bas monde au Maroc.



La presse sénégalaise en deuil, une grosse pointure du paysage médiatique vient de tirer sa révérence en l’occurrence Abdourahmane Camara directeur de publication de walf quotidien. Une nouvelle qui a bouleversé toute la communauté sénégalaise à en croire aux témoignages en direct de personnes sur les ondes de  walf fm. En l’espace d’une année, deux  grands hommes du Groupe Walfadjri sont partis à jamais : Sidy lamine Niasse et Abdourahmane Camara. Les témoignages recueillis auprès des collaborateurs, des collègues entre autres sont unanimes sur les qualités professionnelles et humaines de ce journaliste hors pair.
Ils ont été nombreux à appeler sur les ondes de walf fm, mais nous retenons quelques interventions.
Tidiane kassé un des membres fondateurs du groupe, ayant occupé plusieurs fonctions dans cette station a parlé d’une voix tremblotante « j’ai connu Abdourahmane Camara à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar ; nous étions tous étudiants ; il ajoute, Camara fut un homme pieux et loyal ; malgré les propositions qui lui sont faites de quitter le groupe ».
Ces propos sont confirmés par Oustaze Assane Diouf et Abdoulaye Bopp qui assuraient le plateau, l’appel de Jean Maissa Diop,  ancien du groupe, l’émotion l’habitait qu’au point que sa première liaison fut interrompue, il appela à nouveau. Au-delà des qualités de l’homme, il rappela une anecdote sur leur compagnonnage « un soir, nous étions seuls à la rédaction ; après avoir enregistré plusieurs départs ; il nous est arrivé de monter seul le journal et le faire paraître ».En plus, Camara est un diplômé de grammaire ce qui le rendait très rigoureux avec la langue française a ajouté Jean Maissa Diop. Dans le sillage des témoignages, nous notons aussi l’intervention de  Cheikh Niasse Administrateur du Groupe qui rappelle que le décès de Camara vient de le rendre une fois de plus  orphelin après celui de son père.
Le Doyen Camara, appelé « Grand Camou »  par plusieurs agents de ce groupe, restera dans leur conscience collective  comme une icône de la corporation journalistique, comme un homme vertueux. Et  selon Mademba Ndiaye, un des promotionnaires du défunt affirme : « il était une figure absolue du professionnalisme ; y a-t-il eu dans le monde un journal mis sur le marché et être retiré en moins de deux heures ?après et être détruit parce que contenant de fausses  informations » il poursuit, nous l’avons fait à walf en 1989 sous l’impulsion de Camara, intégriste de la déontologie.
Le deuil de doyen Camou va marquer toujours la corporation des journalistes.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire