La
fermeture des écoles, universités, suspension des activités de rassemblement
entre 21 et 30 jours, a provoqué un sursaut individuel et collectif des
sénégalais.
Suite à la
conférence de Presse, précédée par la réunion d’urgence du Palais, les
Sénégalais ont commencé à mesurer la gravité de ce virus qui a étalé ses
tentacules à travers le monde.
Les
sénégalais sont invités à plus de rigueur en matière d’hygiène, les transports
en commun qui assurent les liaisons entre la capitale et l’intérieur du pays n’en
sont pas en reste.
Il est 8h
00 mn au terminus de liberté 5, lieu habituel de stationnement des véhicules
Dakar-Dem/Dik, le bus chargé d’embarquer pour Sédhiou est prêt, l’attitude de
cette sexagénaire attire tout le monde. Elle est visiblement solide, du haut de ses
soixante ans, elle montre l’air d’être bien au fait de l’actualité, munie d’une
bouteille de détergent, elle essuie tous les sièges avant l’installation des
occupants.
Le signal
donné, le véhicule se lance sous une vitesse infernale pour atteindre l’autoroute à péage, un climat de méfiance s’empare de l’atmosphère, les personnes assises
se tinrent tranquilles, aucune voix n’est attendue, sauf les arrêts obligatoires.http://demdikk.com/bonne-fete-de-lindependance/
C’est à Keur
Ayib ou mesures de sécurité nationale surplombent celles de la santé. Le poste de police
chargé des vérifications des titres de voyage reste sur ses gardes, les files
se poursuivent, les personnes se frottent entre elles, ignorant les provenances
des uns et des autres. Hormis, un bocal installé à l’entrée ou les passagers
sont obligés de se laver les mains, rien de spécial n’est mis.
C’est de l’autre
côté en Gambie, ou les officiels ont mis en place une brigade d’hygiène avec
les thermos flash, les lave-mains entre autres.
Après cette
étape, le bus reprend le chemin jusqu’à Sédhiou, où les rues sont vides, les
marchands qui occupent la devanture de la gare routière ont déserté les lieux.La psychose de cette maladie plane partout et devient sujet de conversations.
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