mardi 17 mars 2020

COVID-19 La psychose d’une maladie invisible







La fermeture des écoles, universités, suspension des activités de rassemblement entre 21 et 30 jours, a provoqué un sursaut individuel et collectif des sénégalais.
Suite à la conférence de Presse, précédée par la réunion d’urgence du Palais, les Sénégalais ont commencé à mesurer la gravité de ce virus qui a étalé ses tentacules à travers le monde.
Les sénégalais sont invités à plus de rigueur en matière d’hygiène, les transports en commun qui assurent les liaisons entre la capitale et l’intérieur du pays n’en sont pas en reste.
Il est 8h 00 mn au terminus de liberté 5, lieu habituel de stationnement des véhicules Dakar-Dem/Dik, le bus chargé d’embarquer pour Sédhiou est prêt, l’attitude de cette sexagénaire attire tout le monde. Elle est  visiblement solide, du haut de ses soixante ans, elle montre l’air d’être bien au fait de l’actualité, munie d’une bouteille de détergent, elle essuie tous les sièges avant l’installation des occupants.
Le signal donné, le véhicule se lance sous une vitesse infernale pour atteindre l’autoroute à péage, un climat de méfiance s’empare de l’atmosphère, les personnes assises se tinrent tranquilles, aucune voix n’est attendue, sauf les arrêts obligatoires.http://demdikk.com/bonne-fete-de-lindependance/
C’est à Keur Ayib ou mesures de sécurité nationale surplombent celles de la santé. Le poste de police chargé des vérifications des titres de voyage reste sur ses gardes, les files se poursuivent, les personnes se frottent entre elles, ignorant les provenances des uns et  des autres. Hormis, un bocal installé à l’entrée ou les passagers sont obligés de se laver les mains, rien de spécial n’est mis.
C’est de l’autre côté en Gambie, ou les officiels ont mis en place une brigade d’hygiène avec les thermos flash, les lave-mains entre autres.
Après cette étape, le bus reprend le chemin jusqu’à Sédhiou, où les rues sont vides, les marchands qui occupent la devanture de la gare routière ont déserté les lieux.La psychose de cette maladie plane partout et devient sujet de conversations.


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