mercredi 15 juillet 2020

Le foncier agité à Wandifa, le Maire aux bancs des accusés




15OO parcelles morcelées, vendues à une entreprise de Dakar, c’est ce que le collectif pour la défense des intérêts de wandifa dénonce avec sa dernière énergie et, prend pour responsable l’édile de la ville pris comme responsable de ce bradage des terres.



La communede wandifa est devenue collectivité territoriale en 2009, une ville située au nord de la région de Sédhiou et à la croisée des chemins, offre les possibilités de développement, au fil des années, la cité est agitée par des questions sociales notamment le foncier.
Il y a quelques jours un collectif de défense des intérêts de Madina wandifa dirigé par Lansana Faty, est monté au créneau pour dénoncer un lotissement qui date de 2010, lequel lotissement est jugé irrégulier porte des incohérences nous dit Lassana Faty « Nous avons constaté que le Maire Malang Sény Faty a bradé toutes nos terres, il a procédé à un lotissement de plus de 1500 parcelles sans prendre contact avec les propriétaires terriens, pire , il avance , nous avons aussi interrogé les services de l’urbanisme qui n’en sont pas informés », a avoué l’interlocuteur.
Une ville qui s’agrandit aux pas de géant, où les besoins en habitat se font sentir, les familles qui vivaient dans de grandes concessions sont rattrapées par la tailles des membres, d’où la nécessité de se reloger ailleurs mais, l’espace est presque vendu aux autres, nous relate un jeune.
Ces agissements sont jugés de trop renchérit Lassana « nous avons déposé une plainte au niveau de la  DECOSS, service compétent en matière de litige foncier, nous sommes à l’étroit, nos terres sont vendues d’ici peu, on aura nulle part pour s’installer », se désole-t-il.
La municipalité en son temps avait jugé cette affaire minime et se préoccupait des questions de la pandémie covid-19.Selon le Maire Malang Sény Faty qui se dit serein et inébranlable, quelques moments, ses partisans sortent pour apporter des clarifications sans l’informer  nous dit Couca Faty «  Nous nous désolons de cette sortie incongrue et incertaine de ce collectif, orienté par des politiques qui digèrent mal leur défaite et sont prêts à agiter des questions vielles de plus de dix ans », empeste-t-il.  Poursuivant, les explications autour de la régularité du lotissement, il avance que les étapes sont respectées avec l’approbation de  de l’autorité administrative à savoir le préfet de Bounkiling, donne-t-il comme éclairage à ce dossier épineux qui alimente les causeries dans cette cité.

Singhère diola sous la hantise des bandes armées









Singhère Diola est un village de l’actuelle commune de Kaour dans le département Goudomp, a connu depuis plusieurs années un départ massif de ses populations, suite aux exactions de bandes armées, ces populations ont décidé de revenir au bercail, profitant de cette accalmie, ont vu leur espoir s’estomper.




Les larmes aux yeux, la voix tremblotante, c’est sous ce climat que ces habitants se sont confiés aux journalistes qui les ont rencontrés au village de Kaour où, ils ont décidé de faire escale pour continuer leur aventure entreprise des années durant.

Selon l’un d’eux, « nous avons eu l’espoir d’entendre que l’armée est en train d’accompagner les populations pour leur retour, ainsi, nous avons profité de cette situation pour nous rendre chez nous, où nous avons laissé vergers et champs, il poursuit, nous avons été surpris de trouver sur place des hommes en arme qui nous ont intimés de ne pas y rester car la guerre se poursuit », narre-t-il. A bord d’une charrette tractée par un âne, les quelques bagages y étaient, emportés en premier temps pour résister aux affres de la vie. Hélas ! la joie n’a été que de courte durée, surtout dans cette même zone, des personnes nous ont confiés que des tirs à l’arme lourde sont entendus et, aussi, un véhicule de l’armée a sauté sur une mine antichar, l’interrogation est qui sera le prochain, sûrement, personne ne veut vivre cette expérience mortelle. Même si notre interlocuteur n’a pas pu identifier ces éléments armés, il reste que le MFDC demeure la seule menace de cette zone, pire, le secrétaire général krumah Sané a procédé à un toilettage de son équipe, Kompas Diatta est évincé, on lui reproche une proximité avec les cadres de la Casamance.

Depuis un certain temps, les populations déplacées du conflit casamançais ont nourri l’espoir de retrouver leur village d’origine pour bâtir une nouvelle vie. Tout au contraire leurs ambitions sont anéanties par la menace des bandes armées qui ont étalé toute leur cruauté à travers les exactions menées.



samedi 11 juillet 2020

Les routes de l'impossible




Badougha, c'est dans commune de Sakar à l'ouest de la capitale communale de Sédhiou, une localité enclavée vers sa façade nord, elle donne l'air d'un îlot où un endroit oublié.
Nous avons effectué une immersion au cœur du trafic de drogue.


Ce pont de fortune construit par les populations pour rallier bougnadou et autres ne sert pas seulement les habitants mais également les trafiquants.


A en croire à la brigade de gendarmerie de Sédhiou, plusieurs personnes interpellées ont avoué avoir pris cette route pour atteindre leur destination en provenance de bingnona où des zones reculées.


Depuis un certain temps, les forces de sécurité ne cessent de recevoir des plaintes venant des population qui font état de passage de personnes suspectes qui traversent leur village en motos ou vélos, poursuivant leurs informations, ces dénonciateurs y ajoutent à bord de leur moyen roulant, une marchandise douteuse.
Suffisant pour l'Adjudant chef Abdoulaye Sy et ses hommes de mener des enquêtes pour retracer leur itinéraire et voire les complices éventuelles.


Un travail de fourmis qui a donné ses fruits après des prises records à savoir plus de 700 kg de chanvre indien saisis en l'espace d'une semaine et six autres personnes déférées au parquet.


Ces images sont entre autres les chantiers empruntés par ces trafiquants pour contourner les barrières sécuritaires.
Les pandores qui connaissent la gravité de l'usage de telle substance, on enfilé la tenue de communicateur pour sensibiliser afin  d'avoir l’adhésion des populations dans la lutte contre le trafic et l'usage de la drogue.