lundi 20 juillet 2020
jeudi 16 juillet 2020
mercredi 15 juillet 2020
Le foncier agité à Wandifa, le Maire aux bancs des accusés
15OO
parcelles morcelées, vendues à une entreprise de Dakar, c’est ce que le
collectif pour la défense des intérêts de wandifa dénonce avec sa dernière
énergie et, prend pour responsable l’édile de la ville pris comme responsable
de ce bradage des terres.
La communede wandifa est devenue collectivité territoriale en 2009, une ville située au
nord de la région de Sédhiou et à la croisée des chemins, offre les
possibilités de développement, au fil des années, la cité est agitée par des
questions sociales notamment le foncier.
Il y a
quelques jours un collectif de défense des intérêts de Madina wandifa dirigé par
Lansana Faty, est monté au créneau pour dénoncer un lotissement qui date de
2010, lequel lotissement est jugé irrégulier porte des incohérences nous dit
Lassana Faty « Nous avons constaté que le Maire Malang Sény Faty a
bradé toutes nos terres, il a procédé à un lotissement de plus de 1500
parcelles sans prendre contact avec les propriétaires terriens, pire , il
avance , nous avons aussi interrogé les services de l’urbanisme qui n’en sont
pas informés », a avoué l’interlocuteur.
Une ville
qui s’agrandit aux pas de géant, où les besoins en habitat se font sentir, les
familles qui vivaient dans de grandes concessions sont rattrapées par la
tailles des membres, d’où la nécessité de se reloger ailleurs mais, l’espace
est presque vendu aux autres, nous relate un jeune.
Ces
agissements sont jugés de trop renchérit Lassana « nous avons déposé
une plainte au niveau de la DECOSS, service compétent en matière de litige
foncier, nous sommes à l’étroit, nos terres sont vendues d’ici peu, on aura
nulle part pour s’installer », se désole-t-il.
La municipalité
en son temps avait jugé cette affaire minime et se préoccupait des questions de
la pandémie covid-19.Selon le Maire Malang Sény Faty qui se dit serein et
inébranlable, quelques moments, ses partisans sortent pour apporter des
clarifications sans l’informer nous dit Couca Faty « Nous nous désolons de
cette sortie incongrue et incertaine de ce collectif, orienté par des
politiques qui digèrent mal leur défaite et sont prêts à agiter des questions
vielles de plus de dix ans », empeste-t-il. Poursuivant, les explications autour de la
régularité du lotissement, il avance que les étapes sont respectées avec
l’approbation de de l’autorité
administrative à savoir le préfet de Bounkiling, donne-t-il comme éclairage à
ce dossier épineux qui alimente les causeries dans cette cité.
Singhère diola sous la hantise des bandes armées
Singhère Diola est un village
de l’actuelle commune de Kaour dans le département Goudomp, a connu depuis
plusieurs années un départ massif de ses populations, suite aux exactions de
bandes armées, ces populations ont décidé de revenir au bercail, profitant de
cette accalmie, ont vu leur espoir s’estomper.
Les larmes aux yeux, la voix
tremblotante, c’est sous ce climat que ces habitants se sont confiés aux journalistes
qui les ont rencontrés au village de Kaour où, ils ont décidé de faire escale
pour continuer leur aventure entreprise des années durant.
Selon l’un d’eux, « nous
avons eu l’espoir d’entendre que l’armée est en train d’accompagner les
populations pour leur retour, ainsi, nous avons profité de cette situation pour
nous rendre chez nous, où nous avons laissé vergers et champs, il poursuit,
nous avons été surpris de trouver sur place des hommes en arme qui nous ont
intimés de ne pas y rester car la guerre se poursuit », narre-t-il. A bord
d’une charrette tractée par un âne, les quelques bagages y étaient, emportés en
premier temps pour résister aux affres de la vie. Hélas ! la joie n’a été
que de courte durée, surtout dans cette même zone, des personnes nous ont
confiés que des tirs à l’arme lourde sont entendus et, aussi, un véhicule de
l’armée a sauté sur une mine antichar, l’interrogation est qui sera le
prochain, sûrement, personne ne veut vivre cette expérience mortelle. Même si
notre interlocuteur n’a pas pu identifier ces éléments armés, il reste que le
MFDC demeure la seule menace de cette zone, pire, le secrétaire général krumah
Sané a procédé à un toilettage de son équipe, Kompas Diatta est évincé, on lui
reproche une proximité avec les cadres de la Casamance.
Depuis un certain temps, les
populations déplacées du conflit casamançais ont nourri l’espoir de retrouver
leur village d’origine pour bâtir une nouvelle vie. Tout au contraire leurs
ambitions sont anéanties par la menace des bandes armées qui ont étalé toute
leur cruauté à travers les exactions menées.
samedi 11 juillet 2020
Les routes de l'impossible
Badougha, c'est dans commune de Sakar à l'ouest de la capitale communale de Sédhiou, une localité enclavée vers sa façade nord, elle donne l'air d'un îlot où un endroit oublié.
Nous avons effectué une immersion au cœur du trafic de drogue.
Ce pont de fortune construit par les populations pour rallier bougnadou et autres ne sert pas seulement les habitants mais également les trafiquants.
A en croire à la brigade de gendarmerie de Sédhiou, plusieurs personnes interpellées ont avoué avoir pris cette route pour atteindre leur destination en provenance de bingnona où des zones reculées.
Depuis un certain temps, les forces de sécurité ne cessent de recevoir des plaintes venant des population qui font état de passage de personnes suspectes qui traversent leur village en motos ou vélos, poursuivant leurs informations, ces dénonciateurs y ajoutent à bord de leur moyen roulant, une marchandise douteuse.
Suffisant pour l'Adjudant chef Abdoulaye Sy et ses hommes de mener des enquêtes pour retracer leur itinéraire et voire les complices éventuelles.
Un travail de fourmis qui a donné ses fruits après des prises records à savoir plus de 700 kg de chanvre indien saisis en l'espace d'une semaine et six autres personnes déférées au parquet.
Ces images sont entre autres les chantiers empruntés par ces trafiquants pour contourner les barrières sécuritaires.
Les pandores qui connaissent la gravité de l'usage de telle substance, on enfilé la tenue de communicateur pour sensibiliser afin d'avoir l’adhésion des populations dans la lutte contre le trafic et l'usage de la drogue.
Nous avons effectué une immersion au cœur du trafic de drogue.
Ce pont de fortune construit par les populations pour rallier bougnadou et autres ne sert pas seulement les habitants mais également les trafiquants.
A en croire à la brigade de gendarmerie de Sédhiou, plusieurs personnes interpellées ont avoué avoir pris cette route pour atteindre leur destination en provenance de bingnona où des zones reculées.
Depuis un certain temps, les forces de sécurité ne cessent de recevoir des plaintes venant des population qui font état de passage de personnes suspectes qui traversent leur village en motos ou vélos, poursuivant leurs informations, ces dénonciateurs y ajoutent à bord de leur moyen roulant, une marchandise douteuse.
Suffisant pour l'Adjudant chef Abdoulaye Sy et ses hommes de mener des enquêtes pour retracer leur itinéraire et voire les complices éventuelles.
Un travail de fourmis qui a donné ses fruits après des prises records à savoir plus de 700 kg de chanvre indien saisis en l'espace d'une semaine et six autres personnes déférées au parquet.
Ces images sont entre autres les chantiers empruntés par ces trafiquants pour contourner les barrières sécuritaires.
Les pandores qui connaissent la gravité de l'usage de telle substance, on enfilé la tenue de communicateur pour sensibiliser afin d'avoir l’adhésion des populations dans la lutte contre le trafic et l'usage de la drogue.
dimanche 5 juillet 2020
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