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personnes arrêtées à Nianguiguine pour rébellion, acte d’outrage à un agent de
la force publique, par les services des eaux et forêts en compagnie de la
brigade de gendarmerie de Sédhiou.
Selon les
témoignages recueillis auprès de bonnes sources, les agents des eaux et forêts
à leur tête le sergent-chef Moussa Bopp, ont effectué une patrouille dans cette
zone de Sakar, plus précisément à Nianguiguine.
La patrouille consistait à
identifier la présence de coupeurs ou trafiquants de bois, en usant de leur
tactique pour identifier les infractions forestières.
Selon cette
même source, ils ont suivi les traces de pneus jusqu’à un lieu, ils ont
découvert une charrette garée mais l’animal servant de traction absent aussi.
C’est ainsi qu’ils ont décidé de mettre la lumière sur cette affaire, à en croire à leurs propos, ces villages sont pour la grande majorité des transits pour les
contrebandiers.
Dans
l’optique de mettre la lumière sur cette affaire, ils ont d’abord cherché à
connaitre la maison du chef de village. Ils tombent sur un groupe de jeunes qui les accueillent mal. Ces derniers ont fait obstacle pour
l’exécution de la mission, non seulement, ils leur ont proféré des injures mais
ont pris à parti les forestiers. Toujours dans le récit de notre narrateur, ils
ont fait preuve de retenue bien qu’ils soient armés.
Dans cette atmosphère chaude qui a duré plusieurs minutes, ils se sont référés à leurs
supérieurs et ces derniers ont saisi la gendarmerie.
L’adjudant-chef
Abdoulaye Sy, enquêteur ferré, a utilisé des techniques pour les atteindre, en
mettant la brigade de gendarmerie de Bounkiling à contribution.Cet acte posé, ils se
transportent avec ses hommes sur les lieux, pour venir avec eux.
Les
interrogations des pandores ont permis de démasquer les véritables auteurs, sur
les quatorze interpellés, 06 ont été formellement identifiés par les forestiers
et trois autres absents. Ces enquêtes ont aussi révélé la présence de troncs de
vène et des planches sciées mais un produit qui a disparu ,s’inquiète le
commandant.
Plus loin,
l’officier de police judiciaire nous confie que ces actes sont graves et
peuvent porter atteinte à l’exercice de la fonction, il nous annonce la prise
de mesure de garde à vue à leur encontre , conclut-il.
Nous avons
aussi approché un spécialiste qui nous signifie les dispositions prévues par le
code forestier, selon lui, les faits peuvent prévaloir des peines allant de 02
à 05 ans de prison, lesquelles sont visées par les articles 57,58 dudit code.
Autour de
cette affaire, forestiers et Gendarmes sont décidés d'en finir aux pratiques de défiance.Ces derniers moments, nous assistons aux formes de rébellion à l'endroit des agents de la force publique( refus de se soumettre, injures entre autres). Ces phénomènes qui se multiplient, ne doivent pas être impunies, nous avance une personne qui a requis l'anonymat. il se joint aux affirmations de ses prédécesseuts pour suivre leur cadence, il soutient que ces actes sont synonymes d'absence de l'Etat or, force reste à la loi, peste-t-il.
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