mercredi 8 avril 2020

Lutte contre le trafic de bois, le calvaire des bérets verts



06 personnes arrêtées à Nianguiguine pour rébellion, acte d’outrage à un agent de la force publique, par les services des eaux et forêts en compagnie de la brigade de gendarmerie de Sédhiou.

Selon les témoignages recueillis auprès de bonnes sources, les agents des eaux et forêts à leur tête le sergent-chef Moussa Bopp, ont effectué une patrouille dans cette zone de Sakar, plus précisément à Nianguiguine.
 La patrouille consistait à identifier la présence de coupeurs ou trafiquants de bois, en usant de leur tactique pour identifier les infractions forestières.
Selon cette même source, ils ont suivi les traces de pneus jusqu’à un lieu, ils ont découvert une charrette garée mais l’animal servant de traction absent aussi. C’est ainsi qu’ils ont décidé de mettre la lumière sur cette affaire, à en croire à leurs propos, ces villages sont pour la grande majorité des transits pour les contrebandiers.
Dans l’optique de mettre la lumière sur cette affaire, ils ont d’abord cherché à connaitre la maison du chef de village. Ils tombent sur un groupe de jeunes qui les accueillent mal.  Ces derniers ont fait obstacle pour l’exécution de la mission, non seulement, ils leur ont proféré des injures mais ont pris à parti les forestiers. Toujours dans le récit de notre narrateur, ils ont fait preuve de retenue bien qu’ils soient armés.
Dans cette atmosphère chaude qui a duré plusieurs minutes, ils se sont référés à leurs supérieurs et ces derniers ont saisi la gendarmerie.
L’adjudant-chef Abdoulaye Sy, enquêteur ferré, a utilisé des techniques pour les atteindre, en mettant  la brigade de gendarmerie de Bounkiling à contribution.Cet acte posé, ils se transportent avec ses hommes  sur les lieux, pour venir avec eux.
Les interrogations des pandores ont permis de démasquer les véritables auteurs, sur les quatorze interpellés, 06 ont été formellement identifiés par les forestiers et trois autres absents. Ces enquêtes ont aussi révélé la présence de troncs de vène et des planches sciées mais un produit qui a disparu ,s’inquiète le commandant.
Plus loin, l’officier de police judiciaire nous confie que ces actes sont graves et peuvent porter atteinte à l’exercice de la fonction, il nous annonce la prise de mesure de garde à vue à leur encontre , conclut-il.
Nous avons aussi approché un spécialiste qui nous signifie les dispositions prévues par le code forestier, selon lui, les faits peuvent prévaloir des peines allant de 02 à 05 ans de prison, lesquelles sont visées par les articles 57,58 dudit code.
Autour de cette affaire, forestiers et Gendarmes sont décidés d'en finir aux pratiques de défiance.Ces derniers moments, nous assistons aux formes de rébellion à l'endroit des agents de la force publique( refus de  se soumettre, injures entre autres). Ces phénomènes qui  se multiplient, ne doivent pas être  impunies, nous avance une personne qui a requis l'anonymat. il se joint aux affirmations de ses prédécesseuts pour suivre leur cadence, il soutient que  ces actes  sont synonymes d'absence de l'Etat or, force reste à la loi, peste-t-il.




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