Un journaliste à la conquête d'une mairie

 J'ai décidé de m'impliquer dans la vie des habitants de Keur Massar Nord pour les locales de 2022, en ces termes , Seydina Oumar Ba, journaliste au groupe Walfadjri et animateur de l'émission jaakarloo Askan Wi, a décidé de présider aux destinées de sa chère commune.

Au deuxième étage de cet immeuble décoré en marbre où se tient les locaux de ce groupe de presse que le futur candidat aux locales , a décliné sa feuille de route et son ambitieux programme pour Keur Massar Nord.

Quelles sont vos profondes motivations ?

"j'ai sillonné le tour du Sénégal dans le cadre de la réalisation de mon émission et j'ai eu à faire face à différentes couches sociales. Au cours de nos échanges , j'ai compris en lieu et place de rapporter leurs doléances , je pourrais aussi mener le combat avec eux. 

En toute aisance ,  assis dans son fauteuil au milieu des feuilles blanches sur lesquelles, ils griffonnent quelques notes,  Seydina Oumar ne tarit pas d'idées pour faire sortir Keur Massar de la somnolence, il ajoute en ces termes " je veux créer un partenariat qui va nous permettre  de

dire adieu aux inondations; je vais installer une usine de transformation des eaux usées de cet fait , on aura non seulement de l'eau potable mais aussi , nous allons créer de l'emploi", renchérit-t-il.

Vous n'avez pas confondu votre aura à travers le petit écran pour prétendre à une municipalité?

"Non , cette demande , je l'ai murie mais aussi  c'est sur la demande des habitants de Keur Massar. Ils m'ont invité à me présenter et je pense qu'ils ont fait le bon choix. Nous vivons dans ce terroir et rien de cette localité nous est étranger", rassure-t-il.

Un entretien entrecoupé par son téléphone qui ne cesse de sonner, le candidat à la mairie de Keur Massar Nord, égratigne ses adversaires , pour ne pas citer leur nom, il avance avoir le meilleur profil et voit mal la présence des autres pour le combat de janvier 2022.

Poursuivant, il met en garde les habitants de Keur Massar à dire non aux candidats importés ou aux ministres qui ont changé de lieu habituel de vote pour se mêler à la danse.