
Le comité d'appui et de soutien au développement économique du Sénégal(C.A.S.A.D.E.S) et FKA, ont posé le débat sur la situation sécuritaire dans les zones frontalières de la Casamance à la salle de réunion de kadiandoumaye pour deux jours en réunissant plusieurs acteurs comme les ONG et les Médias.
Pour l'approche d'une telle thématique, les organisateurs ont fait appel à la communication d'un colonel à la retraite du Nom de Edouard Gueye du centre des hautes études de défense de sécurité. Selon le conférencier, la question de sécurité embrasse plusieurs états Ouest- africains qui dans sa note introductive, rappelle la création des rebellions armées, du cadre géographique dégarni et l'absence de l'état dans des zones reculées. Cette situation est favorable pour les bandes armées qui opèrent dans ces localités et dictent leur loi aux populations, elle se présentent souvent en sauveur pour finalement manipuler les consciences fragiles, surtout les jeunes. Plus loin , il parle de l'adaptation des forces aux nouvelles méthodes de guerres asymétriques où, les combattants engagent ls forces régulières de façon déloyale et en mettant les vies civiles en jeu. La présences de la menace sécuritaire est inquiétante surtout quand les armées ont échoué dans la coalition contre les islamistes, a précisé notre interlocuteur. Sous ce climat d'insécurité totale aucun état est exempt d'une quelconque frappe terroriste. Les maliens ont pour leur majorité un sentiment d'abandon du pouvoir central mais leur mal est renforcé par la crise libyenne et la zone saharo-sahélienne, ces facteurs suscités sont défavorables à l'implantation d'une paix durable et définitive, rassure-t-il.
Cette partie abordée ,n'est qu'un aperçu de la situation générale, revenant sur le conflit en Casamance, le colonel à la retraite fait une jonction d'abord de soldat qui a sillonné tout cet espace mais aussi insiste sur les imbrications culturelles des états par rapport au passé des peuples qui se veulent des redevabilités. Le conflit en Casamance s'est accentué par la prolifération des armes automatiques disponibles en Guinée-Bissau, retrouvées auprès des vétérans de la guerre de libération(PAIGC), pendant longtemps, l'armée sénégalaise de par la mobilité des personnes favorisée par la porosité des frontières, a souffert de ces combats asymétriques, peste-t-il.
Poursuivant son discours, le colonel Gueye a rappelé le nouveau visage du conflit dans cette partie sud du Sénégal, caractérisé par le trafic du bois aux ramifications multiples, la zone de transit de la drogue dure, il faut aussi noter les structures qui vivent de cette crise; sans préciser davantage la division interne du MFDC qui depuis plusieurs années se font la guerre entre chefs locaux.
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