Un 26 septembre 2002 alors, le joola un navire qui dessert la partie sud du pays vers le nord par voie maritime vient de finir sa traversée dans les eaux de la Gambie à Sagnan.
Une nouvelle qui plongea tout le pays dans la consternation totale et l'émoi, du quai du port autonome de Dakar on apercevait la tristesse qui se lisait sur le visage plein de désespoirs de ces parents venus attendre désespérément le retour hypothétique de leur famille.
A bord , avaient embarqué plusieurs personnes(sénégalais, étrangers, fonctionnaires, membres de l'équipage et personnel militaires entre autres), ce drame vient de toucher le monde entier.Ainsi, le vouloir de s'informer s'est accru, au fil des heures qui ont suivi, la prolifération de renseignements de tous genres s'est répandue.
Les informations relayées par les presses nationales comme internationales militaient en défaveur de retrouver des survivants, le coque renversé, la marine surprise par la nouvelle, le Sénégal au bout du souffle qui vient de mesurer encore sa capacité de riposte face à une catastrophe maritime, sont entre autres sentiments qui prévalaient.
A 20 h le discours du Président de l'époque attendu, Wade après avoir salué la mémoire des regrettés, va aussi prendre pour responsable l'état du Sénégal qui va indemniser les victimes et poursuivre l'enquête autour de l'autorisation de la mise à l'eau du bateau qui présentait des failles, selon les spécialistes.
voici retracé le film cauchemardesque d'un événement qui mit le noir dans la vie économique du pays et les stigmates sont visibles à travers les familles affectées.
Si bilan à faire, y étaient pour responsables, les sénégalais s'étaient accordés sur l'indiscipline notoire des concitoyens, la légèreté, la négligence, la cupidité et enfin la recherche à tout prix de profit ont engendré en somme cette plaie que le pays a du mal à soigner.
En son temps, les voix autorisées ont sonné l'alarme pour traduire leur sentiment vis à vis des dérives constatées et les comportements humains qui frisent à la limite l'irrationnel.
Malheureusement, les ingrédients qui avaient conduit ce drame sont présents dans nos actes quotidiens et reproduits de la façon la plus piètre sans sourcils encore moins de réticence. A quand le réveil ou le sursaut.
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