mercredi 26 février 2020

Chaos,noir,tueries,déplacés: l'enfer de la guerre entre Balaka et Séléka.





Camille lepage, un film qui retrace l’horreur de la guerre entre Séléka et anti-balaka en Centrafrique, où la jeune photographe trouvera la mort. Le voyage dans le terreau de la violence africaine où désorganisation, cannibalisme, haine inter-ethnique ont été suffisamment peints.



La salle de conférence du CESTI a servi de cadre de projection du film Camille Lepage, tourné par le réalisateur français, Boris lojkine, paru en 2019 d’une durée de 1H 30 mn. Selon, la présentatrice du projet, le film sera projeté dans plusieurs régions du Sénégal. A ce sujet, Camille, est un film qui retrace la vie d’une jeune photographe française qui a cherché désespérément un support de diffusion pour ses images, sera poussée à la recherche de touche originale, jusqu’à mort s’en suive.

Voici posé le cadre et le contexte qui ont vu naître cette production cinématographique. Elle   nous plonge dans une science-fiction certes, mais rappelle les images choquantes de la guerre inter-ethnique entre les anti-balaka qui traquent les Séléka ou musulmans en Centrafrique. Une guerre qui a occupé une place importante dans les Médias Européens, les informations relayées, faisaient état de barbarie des Séléka dans un pays où le pouvoir est absent, incapable d’assurer la sécurité de ses citoyens. Finalement, les initiatives locales se créent à travers les milices qui se chargent de protéger leurs parents avec les dérives liées à cette nouvelle forme d'auto-défense.

Le foyer de violence animés par les étudiants dans le campus de Bangui, par ailleurs premier cadre d’accueil de la photographe. Les moto-taxis empruntées pour se déplacer à côté des véhicules, qui symbolisent cette Afrique aux inégalités sociales apparentes. Des quartiers rasés par les Séléka, selon les témoignages de rescapés, des musulmans extirpés de leur véhicule, battus à mort sous la présence des soldats français qui ne réagissent pas. Aucune image d’une Afrique qui marche à reculons n’a échappé au réalisateur du cannibalisme, le manque de respect de la dignité humaine ou encore moins les accords et traités qui régulent les conflits.Tous ces aspects ont été représentés par le cinéaste.

Après la projection, les étudiants du CESTI ont pris la parole, les avis et interprétations ont divergé. La majeure partie des questions ont tourné autour du contexte de réalisation, l’originalité des images. Mais également , cette représentation de l'Afrique en noire. Ces questions sont restées à l'état.

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