dimanche 4 octobre 2020

La vallée de samiron sous la hantise





Seul lieu d'investissement des femmes de la commune et environnants, la vallée de Samiron présente à l'instant un champs qui augure de l'espoir aux rizicultrices de la région, les plants de riz verdâtres,l'eau sous les sillons, synonyme d'une pluviométrie abondante, voici en somme, ce que nous avons constaté dans cet espace au versant sud de la commune.

Elles sont toutes à l’œuvre, désherbage, relèvement de plants courbés sous l'effet de vent violent, cette atmosphère qui a régné à cet endroit au moment où nous avons rendu visite à ses braves femmes, traduit l'ardeur et la frénésie qu'éprouvent ces amazones à descendre quotidiennement pour se donner à la terre.

D'un signe de la main Maimouna Faty, nous indique la limite de sa parcelle, tout en souriant,signe d'une bonne moisson à l'horizon, elle ajoute leur satisfaction de la saison hivernale et aussi des variétés adaptées, de son avis même si la pluie venait de s'arrêter, les cultures peuvent résister. Elle renchérit sur la présence abondante d'eau qui peut favoriser aux semis de survivre longtemps.

 

Tout en nourrissant l'espoir de bonne récolte, elle se souvient de l'effet dévastateur des animaux en divagation qui ont semé la confusion dans la tête des femmes. Ces actions néfastes dirigées contre les rizières ont fini par anéantir longtemps les efforts consentis.

Si aujourd'hui notre interlocutrice se dit satisfaite mais lance un appel aux autorités pour  mettre fin à ce phénomène.
 

vendredi 2 octobre 2020

La grande offensive des voleurs des voleurs



 Depuis un certain temps, les propriétaires de bétail du balantacounda au sud de la région de Sédhiou ne dorment  plus à poing fermé, la cause de leur souci est la préparation d'une opération de grande envergure par les voleurs au village de Makay Manodie en territoire Bissau-guinéen, zone frontalière à la commune de Djibanar dans le département de Goudomp, nous a confié une source bien informée.

Nous avons joint au téléphone Ibou Diallo Sadio Maire de ladite commune, nous confirme cette information qu'il tient des autorités administratives, en poursuivant, il relate l'objectif de cette rencontre organisée par les assaillants, est de mener une série de vols tout long de la bande frontalière pour préparer une cérémonie dans leur localité.Selon, Nouha Cissé cette ethnie incriminée le nombre de têtes volée est au tributaire au rang social de l'auteur du forfait, autrement dit ,si le vol est banni chez - eux c'est une bravoure, rappelle-t-il.

 

Notre interlocuteur, le Maire de Djibanar se dit inquiet puisque ces personnes ne ratent jamais leur cible, pour rappel l'année écoulée plusieurs centaines de bœufs ont été volées dans l'impunité totale.

A cette liste sinistre s'ajoute des personnes tuées tentant de défendre leurs biens au prix d'un sacrifice fort.

Ces communes qui se situent à la lisière de la bande frontalière entre le Sénégal et la Guinée-Bissau partagent les mêmes difficultés, face à la recrudescence des actes de banditisme,les populations s'érigent en brigades d'auto-défense.