Seul lieu d'investissement des femmes de la commune et environnants, la vallée de Samiron présente à l'instant un champs qui augure de l'espoir aux rizicultrices de la région, les plants de riz verdâtres,l'eau sous les sillons, synonyme d'une pluviométrie abondante, voici en somme, ce que nous avons constaté dans cet espace au versant sud de la commune.
Elles sont toutes à l’œuvre, désherbage, relèvement de plants courbés sous l'effet de vent violent, cette atmosphère qui a régné à cet endroit au moment où nous avons rendu visite à ses braves femmes, traduit l'ardeur et la frénésie qu'éprouvent ces amazones à descendre quotidiennement pour se donner à la terre.
D'un signe de la main Maimouna Faty, nous indique la limite de sa parcelle, tout en souriant,signe d'une bonne moisson à l'horizon, elle ajoute leur satisfaction de la saison hivernale et aussi des variétés adaptées, de son avis même si la pluie venait de s'arrêter, les cultures peuvent résister. Elle renchérit sur la présence abondante d'eau qui peut favoriser aux semis de survivre longtemps.
Tout en nourrissant l'espoir de bonne récolte, elle se souvient de l'effet dévastateur des animaux en divagation qui ont semé la confusion dans la tête des femmes. Ces actions néfastes dirigées contre les rizières ont fini par anéantir longtemps les efforts consentis.
Si aujourd'hui notre interlocutrice se dit satisfaite mais lance un appel aux autorités pour mettre fin à ce phénomène.